[Pyanepsion]

Voici quelques définitions utiles.

Le contour est la frontière. C’est quelque chose de virtuel, sans épaisseur.
Le trait (erreur de traduction d’Affinity) correspond plutôt au coup de crayon, à la hachure.
Le bon terme est Liseré.


La définition correspond à la quantité d’information que contient un objet, par exemple 660×400= 264000 pixels.
La résolution est le nombre de pixels par unité de mesure, par exemple 96 pixels par pouces (dots per inch).

Le pixel correspond à l’unité minimale différenciée par un matériel. C’est ce nombre par pouce anglais que l’on indique dans la résolution de l’appareil, par exemple 96 pixels par pouce.
Le point est une unité de longueur physique utilisée en typographie. 1 pt= 1÷12 Pica, et 1 Pica = 1÷6 pouce anglais. Donc, 1 pt = 1÷72 pouce anglais. Toujours.
Or, selon la convention internationale, 1 pouce = 25,4 mm. Il y a donc 72 points dans 25,4 mm. Toujours.

Pour convertir Nombre mm, on utilise donc la formule Nombre mm=[(72÷25,4)×Nombre] pt.
5 mm donnent ainsi 72÷25,4×5=14,173 228 346 4 pt.

[ch22]

Bonjour Pyanepsion

Ton message me rend perplexe : est-ce une manière de tuto, une manière d'expliquer des choses utiles à savoir, ou bien une suite d'affirmations ouverte à la discussion ? Ça me donne plutôt envie de discuter.

D'abord un truc rigolo : le signe typographique que tu as utilisé pour indiquer une division est visuellement très proche du signe de l'addition. Ton texte « 1 pt = 1÷72 pouce anglais » devient ainsi  « 1 pt = 1+72 pouce anglais », ce qui est tout de même un peu offensant pour un lecteur qui se croit bien informé. Certes, la confusion dépend du rendu de la machine du lecteur, de l'état de ses yeux et de la mise à jour de ses lunettes (ma machine est bonne mais son utilisateur...  no comment), mais il me paraît plus prudent d'utiliser le signe « / » pour indiquer une division : 1 pt = 1/72 pouce anglais

J'ai ensuite plusieurs remarques critiques ponctuelles.
— Je ne sais pas quel usage le Designer français fait du terme trait, mais rapprocher  le coup de crayon  des hachures  me surprend. Pour moi, les hachures sont un mode de remplissage des surfaces, alors qu'un coup de crayon forme une ligne, au sens de la décomposition des images en points/surfaces/lignes. Par ailleurs liséré est un terme assez précis, qui implique toujours une certaine largeur
— une image ne peut pas mesurer 660x400 px . Une mesure est un nombre né de la comparaison d'un objet avec une unité de mesure, laquelle est un objet étalon de même nature que l'objet en question. Il vaut mieux parler d'une image de 660x400px, ou d'une image qui fait  660x400px
— La définition d'une image ne correspond pas vraiment à la quantité d'information qu'elle véhicule. C'est tout simplement le nombre de ses pixels.  La quantité d'information véhiculée par l'image dépend de la quantité d'information véhiculée par chacun de ses pixels
— Une image numérique n'a pas de résolution en elle-même ; ce nombre est imposé par son mode d'affichage  (écran ou papier).  Le fait que son fichier contienne un chiffre de dpi sert uniquement à éviter des divisions par zéro dans le dialogue de taille de l'image, mais il est arbitraire. 
— Associer les mots pixels et unités prête à confusion, à cause de l'ambiguïté du terme unité quand on ne parle pas d'unité de mesure. Que je sache, le mot pixel est (toujours ?) associé à une image numérisée, c'est un synonyme des échantillons qui forment cette image. On peut ainsi parler des pixels sur un capteur d'appareil photo ou sur une moniteur — mais pas pour une imprimante à jet d'encre.
— Le point est bien une unité de longueur typographique, mais qui a tout histoire, assez pittoresque au demeurant (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_(uni...point_pica par exemple). La valeur de 1/72 de pouce (anglais) est une convention très récente ; j'ai même lu quelque part que Adobe était pour beaucoup dans son adoption, en tant que champion historique de l'informatique graphique

[Pyanepsion]

Je vais bien sûr suivre ton conseil de grand fournisseur de minitutoriels devant l’Éternel. Voici donc expliqué chacun des principaux termes de mon bref résumé.

Les sources

Les sources viennent pour la plupart de Wiktionnaire, Wikipédia, des principaux logiciels de typographie, de l’ALTIF, du Robert, et de différents sites spécialisés des ministères de la Culture français et canadiens. Elles sont parfois complétées par des sites spécialisés au gré des recherches sur Google et Qwant.

Signification du mot Pixel

Le mot pixel est une abréviation anglaise signifiant picture element. Il a été créé en 1969.

Explication de France Terme. Un pixel est le plus petit élément d’une surface de détection, d’une image échantillonnée ou d’une surface de visualisation, auquel on puisse affecter individuellement des caractéristiques visuelles.

Cette explication est à l’évidence écrite par des spécialistes pour des spécialistes. Cette couverture de Pixel Planète, un livre de coloriage de Barry Green publié chez Cultura permet de mieux comprendre.



Un pixel est en fait la plus petite unité¹ d’une image numérique matricielle² ou d’un écran. Il se caractérise par une seule couleur sur une image numérique, lui-même composé par la fusion sur l’écran couleur de 3 sous-pixels lumineux (composantes rouges, vertes, et bleues) du matériel.


¹ On appelle unité un ensemble dont les parties comportent des caractères communs qui forment un tout cohérent et harmonieux.
² Une image numérique matricielle (comme dans Affinity Photo) est formée de pixels. Une image numérique vectorielle (comme dans Affinity Designer) est formée de points reliés par des fonctions mathématiques. On déborde du sujet.

Signification du mot définition

Explication de France Terme. Pour mesurer la quantité d’information différenciée par un écran, on va indiquer sa définition. Il s’agit du nombre fixé de lignes, formées de pixels, qui constituent l’image sur un écran. Les définitions normalisées sont de 625 et de 819 lignes ; la télévision à haute définition (TVHD) commence à 1125 lignes. Il est de rigueur de n’indiquer pour la définition que l’expression du produit et non son résultat.

Cette explication date un peu. On n’imaginait pas à l’époque que la taille physique³ du pixel allait devenir vraiment très petite.

La définition d’une image numérique correspond à la même idée. On mesure simplement le nombre de pixels de l’image. Il est souvent précisé là aussi, comme pour le matériel, sous la forme d’une multiplication du nombre de pixels en largeur et en hauteur.

Explication du service des Musées de France. La définition d’une image numérique concerne la « restitution » souhaitée de cette image. Elle s’exprime par le nombre de pixels dans la largeur et par le nombre de pixels dans la hauteur. Elle est avant tout déterminée par la taille de l’image souhaitée en sortie (à l’imprimante notamment), mais également liée à la résolution du matériel associé.

³ La dimension physique d’un pixel va dépendre de la précision du support : tout le monde sur ce forum a bien sûr déjà constaté les variations de taille physique d’une même image ayant pourtant le même nombre de pixels selon si elle est affichée sur ordiphone, tablette, grand écran, ou encore grande affiche.

Signification du mot Résolution

La largeur et la longueur physique d’une image vont dépendre étroitement du nombre de pixels que peut différencier le support sur un pouce. C’est ce nombre qu’indique la résolution.

Explication du service des Musées de France. Ce nombre de pixels par pouce (en français) ou dot per inch (en anglais) que l’on souhaite avoir, est ce qu’on appelle la résolution de l’image. Plus la résolution sera grande plus la qualité de l’image sera fine. Les résolutions les plus fréquentes sont 72 dpi ou 96 dpi (basse résolution) et 300 dpi (minimum pour une haute résolution). On rappelle que pour une lecture-écran, il ne sert à rien d’avoir une résolution supérieure à 96 dpi.

Pourquoi une telle différence de résolution entre l’écran et le papier ? Sur papier, la lumière est grandement absorbée par la matière, et seule une partie est réfléchie sur notre œil. Sur écran, nous recevons directement la totalité des rayons lumineux, ce qui amène une saturation. Ce n'est pas la seule raison, évidemment, mais celle-là est la plus probante.

Le point pica et le point Didot

♜ Le point pica est le seul point qui vaille en imprimerie

Il est désormais utilisé essentiellement pour le corps des fontes — et encore pas toujours : par exemple en unités métriques pour les affiches de grandes dimensions —, et parfois pour les liserés, surtout pour les liserés d’un glyphe ou d’un caractère.

Depuis que les Anglais ont décidé de commencer à respecter enfin en 1959 leur parole donnée en 1889 à propos de l’acceptation du système international d’unité, le pouce vaut désormais exactement 25,4 mm. Que l’on ne s’y trompe pas. Le point pica était en réalité selon eux une grande victoire des Anglais, soutenu alors par les Américains, grands fabricants de matériels d’impression, car il a définitivement supplanté le point Didot.

Il y a exactement 72 points pica dans un pouce. Le point pica vaut par conséquent exactement 25,4⁄72 mm. Manque de bol, en mm, ce nombre est malheureusement un nombre réel, c’est-à-dire qu’il n’a pas de fin et correspond à 0,352 777 777 777 77…7.

♜ Le point Didot (majuscule) vaut quant à lui 1⁄864 pied-du-roi

Par la loi royale française de 1879 : 1 m = 2 660 points soit 1 point Didot = 0,37593984962406… là encore un nombre sans fin. La loi républicaine française du 19 frimaire An VIII (10 décembre 1799) décida que « le mètre est égal à 3 pieds et 11,296 lignes de la toise de Paris ». Même problème : c’est encore un nombre sans fin, 0,3759715103828…

ISO proposa la valeur exacte 1 point Didot = 0,375 mm en 1975. Presque personne ne l’utilisa : l’Imprimerie nationale décida par exemple de continuer à utiliser l’équivalence 1 point Didot = 0,4 mm, et de même chaque grand fabricant d’imprimerie avec leur propre valeur.

Ainsi, 1 point Didot vaut à peu près 0,938388888888889 point pica soit approximativement 0,94 pica.

Le point Didot n’est en réalité plus guère utilisé dans les logiciels de PAO.